Historique
Le lapin aux prunes est une tradition flamande et bohémienne . Le lapin était autrefois un morceau de viande bon marché et accessible dans les campagnes. Il était souvent élevé à la maison et servi comme repas de fête le dimanche ou lors d’occasions spéciales. L’ajout d’éléments sucrés (comme les prunes séchées) et de bière reflète l’influence bourguignonne sur la cuisine belge : riche, étagée et pleine de saveurs. La combinaison des saveurs salées et sucrées est typique de la région.
Ingrédients (pour 4 personnes)
-
1 lapin, coupé en morceaux
-
2 oignons, hachés grossièrement
-
2 gousses d’ail, finement hachées
-
2 feuilles de laurier
-
2 branches de thym
-
2 clous de girofle
-
1 cuillère à soupe de moutarde
-
25 g de beurre ou de saindoux
-
500 ml de bière brune ou de vin rouge
-
300 g de pruneaux secs sans noyau
-
1 cuillère à soupe de sucre brun (facultatif)
-
Poivre et sel selon votre goût
-
Farine pour fariner légèrement la viande
Préparation
1. Lapin de garenne
-
Saler et poivrer les morceaux de lapin et les fariner légèrement.
-
Faites fondre le beurre dans un grand faitout et colorez les morceaux de lapin en brun doré des deux côtés. Retirez-les ensuite de la marmite et mettez-les de côté.
2. Légumes-fruits
-
Dans la même casserole, ajoutez les oignons et l’ail. Laissez-les revenir doucement jusqu’à ce qu’ils soient glacés.
-
Ajouter la moutarde, le thym, le laurier et les clous de girofle.
3. Le ragoût
-
Remettez le lapin dans la marmite et arrosez-le de bière ou de vin jusqu’à ce que la viande soit juste immergée.
-
Si nécessaire, ajoutez une cuillère à soupe de sucre roux pour plus de douceur.
-
Couvrez et laissez mijoter à feu doux pendant 1,5 à 2 heures.
4. Ajouter les prunes
-
Ajoutez les prunes après environ 1 heure de cuisson (ou 30 minutes avant la fin) pour qu’elles ramollissent mais ne se désagrègent pas.
-
Poursuivez la cuisson jusqu’à ce que la viande soit tendre et se détache presque de l’os.

Claire Delmarche est née à Jette, a grandi à Forest et vit aujourd’hui à Saint-Josse.
Bruxelles, elle la traverse en tram, en vélo ou à pied, carnet en main et casque sur les oreilles. Formée à l’IHECS, passée par quelques rédactions « où on met plus de temps à remplir un tableau Excel qu’à écrire un article », elle a vite compris qu’elle serait plus libre en dehors des circuits classiques.
Claire aime les histoires à hauteur d’humain. Celles qu’on ne voit pas dans les grands JT. Elle écrit sur la vie des quartiers, les luttes sociales, les brasseries de quartier qui ferment, les collectifs citoyens qui s’organisent, les contradictions bruxelloises qu’on adore détester.
Bilingue (et brusseleir par adoption), elle jongle entre les langues comme entre les tramways de la STIB. Elle refuse la neutralité molle et préfère le regard juste, nuancé, sincère, même s’il dérange.
Membre fondatrice de informations.brussels, elle y signe des papiers bruts, tendres ou caustiques — mais toujours vrais.
Sa devise : « Écouter avant d’écrire. Et toujours relire à voix haute. »
0 commentaires