Historique
Le Stoemp est un plat traditionnel belge préparé à l’origine en écrasant des pommes de terre et en les mélangeant avec des légumes tels que des carottes, des poireaux, des oignons, du chou ou d’autres légumes de saison. Il est similaire au stamppot néerlandais, mais la version belge a souvent une texture plus crémeuse en raison de l’ajout de beurre ou de crème.Le mot « stoemp » vient probablement du verbe français « stomper », qui signifie « écraser » ou « presser ». À l’origine, ce plat était préparé par les agriculteurs pour utiliser les restes de légumes et de pommes de terre.
Ingrédients :
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1 kg de pommes de terre (par exemple des pommes de terre farineuses)
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500 g de saucisses (de porc ou de poulet, par exemple)
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1 oignon (finement haché)
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2 gousses d’ail (finement hachées)
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100 g de beurre
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200 ml de lait
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Sel et poivre à volonté
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Facultatif : herbes fraîches (comme le persil ou le thym)
Préparation :
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Cuisson des pommes de terre:
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Épluchez les pommes de terre et coupez-les en morceaux égaux.
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Faites cuire les pommes de terre dans une grande casserole d’eau salée jusqu’à ce qu’elles soient tendres (environ 20 minutes).
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Friture de saucisses:
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Faites chauffer un peu d’huile dans une poêle et faites frire les saucisses à feu moyen-élevé jusqu’à ce qu’elles soient dorées et cuites (environ 10-15 minutes). Retirez-les de la poêle et mettez-les de côté.
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Cuisine Stoemp:
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Faites fondre le beurre dans une autre poêle et faites revenir l’oignon et l’ail jusqu’à ce qu’ils soient glacés (environ 5 minutes).
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Egouttez les pommes de terre bouillies et ajoutez-les dans la poêle avec le beurre fondu, l’oignon et l’ail.
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Ajoutez le lait et écrasez les pommes de terre pour obtenir une purée crémeuse. Ajoutez plus de lait si vous voulez que la purée soit plus crémeuse.
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Assaisonnez avec du sel et du poivre. Vous pouvez également ajouter des herbes fraîches pour plus de saveur.
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Claire Delmarche est née à Jette, a grandi à Forest et vit aujourd’hui à Saint-Josse.
Bruxelles, elle la traverse en tram, en vélo ou à pied, carnet en main et casque sur les oreilles. Formée à l’IHECS, passée par quelques rédactions « où on met plus de temps à remplir un tableau Excel qu’à écrire un article », elle a vite compris qu’elle serait plus libre en dehors des circuits classiques.
Claire aime les histoires à hauteur d’humain. Celles qu’on ne voit pas dans les grands JT. Elle écrit sur la vie des quartiers, les luttes sociales, les brasseries de quartier qui ferment, les collectifs citoyens qui s’organisent, les contradictions bruxelloises qu’on adore détester.
Bilingue (et brusseleir par adoption), elle jongle entre les langues comme entre les tramways de la STIB. Elle refuse la neutralité molle et préfère le regard juste, nuancé, sincère, même s’il dérange.
Membre fondatrice de informations.brussels, elle y signe des papiers bruts, tendres ou caustiques — mais toujours vrais.
Sa devise : « Écouter avant d’écrire. Et toujours relire à voix haute. »
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