Historique
Un hutsepot est un plat traditionnel qui trouve ses origines dans la cuisine belge et néerlandaise. Il s’agit d’un ragoût composé d’un mélange de légumes, de viande et souvent de pommes de terre ou de légumes secs. Le nom « hutsepot » vient du mot français « hochepot », qui signifie mélange, ce qui reflète bien la nature du plat, où différents ingrédients sont cuits ensemble. Historiquement, le plat est né de la cuisine paysanne, utilisant des ingrédients disponibles et faciles à conserver, comme les carottes, les oignons, les pommes de terre et le lard ou la saucisse. L’idée était de préparer un plat nourrissant et rassasiant, en utilisant souvent des restes de viande ou d’autres repas.
Ingrédients :
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1 kg de pommes de terre
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500 g de carottes
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2 gros oignons
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50 g de beurre
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Sel et poivre à volonté
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Facultatif : un peu de lait ou de crème pour plus d’onctuosité.
Préparation :
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Épluchez les pommes de terre et coupez-les en morceaux égaux.
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Épluchez et coupez les carottes en tranches ou en morceaux.
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Coupez les oignons en morceaux.
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Mettez une grande casserole sur le feu et ajoutez les pommes de terre, les carottes et les oignons. Ajoutez de l’eau jusqu’à ce que les légumes soient juste immergés.
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Portez à ébullition et faites cuire pendant 20 à 30 minutes, ou jusqu’à ce que les légumes soient tendres.
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Égouttez l’eau, mais conservez un peu de liquide de cuisson si nécessaire pour obtenir des résultats plus fins.
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Ajoutez le beurre, le sel et le poivre et écrasez le tout à l’aide d’un pilon. Si vous souhaitez un ragoût plus crémeux, vous pouvez ajouter du lait ou de la crème.
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Goûtez et assaisonnez avec du sel et du poivre.
Le hutspot est souvent servi avec un morceau de viande, comme une saucisse fumée ou une boulette de viande, mais vous pouvez également le manger végétarien.

Claire Delmarche est née à Jette, a grandi à Forest et vit aujourd’hui à Saint-Josse.
Bruxelles, elle la traverse en tram, en vélo ou à pied, carnet en main et casque sur les oreilles. Formée à l’IHECS, passée par quelques rédactions « où on met plus de temps à remplir un tableau Excel qu’à écrire un article », elle a vite compris qu’elle serait plus libre en dehors des circuits classiques.
Claire aime les histoires à hauteur d’humain. Celles qu’on ne voit pas dans les grands JT. Elle écrit sur la vie des quartiers, les luttes sociales, les brasseries de quartier qui ferment, les collectifs citoyens qui s’organisent, les contradictions bruxelloises qu’on adore détester.
Bilingue (et brusseleir par adoption), elle jongle entre les langues comme entre les tramways de la STIB. Elle refuse la neutralité molle et préfère le regard juste, nuancé, sincère, même s’il dérange.
Membre fondatrice de informations.brussels, elle y signe des papiers bruts, tendres ou caustiques — mais toujours vrais.
Sa devise : « Écouter avant d’écrire. Et toujours relire à voix haute. »
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