Historique
L’éclair est donc une version raffinée de la pâte à choux classique, elle-même originaire d’Italie. Le chef français Marie-Antoine Carême, influencé par les techniques italiennes, a introduit la base de la pâte à choux qui allait plus tard devenir l’éclair. Popularisée par Carême au XIXe siècle, cette pâtisserie a fait son entrée dans les cafés et pâtisseries de Paris. L’éclair classique est composé de pâte à choux (une pâte légère et aérée) cuite en barres longues et minces. Il est généralement fourré de crème pâtissière (crème anglaise), de crème au chocolat ou de crème fouettée et recouvert d’une couche de glaçage, souvent au chocolat ou au café. La pâte est ferme à l’extérieur et aérée et moelleuse à l’intérieur, ce qui en fait un dessert populaire dans de nombreux pays du monde.
Ingrédients
Pour la pâte à choux :
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125 g de farine
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75 g de beurre
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1/2 cuillère à café de sucre
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1/4 de cuillère à café de sel
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3 œufs
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250 ml d’eau
Pour le fourrage (fourrage au chocolat ou crème pâtissière) :
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500 ml de lait
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1 gousse de vanille (ou 1 cuillère à café d’extrait de vanille)
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120 g de sucre
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4 jaunes d’œuf
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40 g de fécule de maïs
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40 g de beurre
Pour le glaçage (glaçage au chocolat) :
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100 g de chocolat noir
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100 g de sucre glace
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3 cuillères à soupe d’eau
Préparation
1. Préparez la pâte à choux :
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Préchauffez le four à 200°C (180°C air chaud).
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Dans une casserole, portez à ébullition l’eau, le beurre, le sucre et le sel. Lorsque le beurre a fondu, ajoutez la farine en une seule fois et continuez à remuer vigoureusement jusqu’à ce que la pâte forme une boule et se détache des parois de la casserole.
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Retirez la casserole du feu et laissez la pâte refroidir légèrement. Incorporez les œufs un par un jusqu’à ce que la pâte soit brillante et lisse.
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Mettez la pâte dans une poche à douille et tracez de longues lignes fines sur une plaque à pâtisserie recouverte de papier sulfurisé (environ 10 cm de long).
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Faites cuire les éclairs dans le four préchauffé pendant 20 à 25 minutes, jusqu’à ce qu’ils soient dorés. Laissez-les ensuite refroidir complètement.
2. Préparez la garniture :
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Porter à ébullition le lait avec la gousse de vanille (ou l’extrait de vanille).
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Pendant ce temps, battez les jaunes d’œufs avec le sucre et la fécule de maïs jusqu’à obtention d’un mélange homogène.
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Versez lentement le lait chaud dans le mélange d’œufs tout en continuant à fouetter pour éviter que les œufs ne se figent.
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Reversez le mélange dans la casserole et faites-le cuire, en remuant constamment, jusqu’à ce qu’il épaississe.
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Retirez du feu et ajoutez le beurre. Laissez refroidir la crème pâtissière.
3. Préparez le glaçage au chocolat :
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Faites fondre le chocolat avec l’eau dans une casserole à feu doux.
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Ajoutez le sucre glace et mélangez bien. Mettez de côté pour qu’il refroidisse et épaississe légèrement.
4. Remplissez et décorez les éclairs :
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Coupez les éclairs refroidis en deux et remplissez-les de crème pâtissière.
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Trempez le dessus des éclairs dans le glaçage au chocolat et mettez-les sur une plaque de cuisson pour qu’ils durcissent.

Claire Delmarche est née à Jette, a grandi à Forest et vit aujourd’hui à Saint-Josse.
Bruxelles, elle la traverse en tram, en vélo ou à pied, carnet en main et casque sur les oreilles. Formée à l’IHECS, passée par quelques rédactions « où on met plus de temps à remplir un tableau Excel qu’à écrire un article », elle a vite compris qu’elle serait plus libre en dehors des circuits classiques.
Claire aime les histoires à hauteur d’humain. Celles qu’on ne voit pas dans les grands JT. Elle écrit sur la vie des quartiers, les luttes sociales, les brasseries de quartier qui ferment, les collectifs citoyens qui s’organisent, les contradictions bruxelloises qu’on adore détester.
Bilingue (et brusseleir par adoption), elle jongle entre les langues comme entre les tramways de la STIB. Elle refuse la neutralité molle et préfère le regard juste, nuancé, sincère, même s’il dérange.
Membre fondatrice de informations.brussels, elle y signe des papiers bruts, tendres ou caustiques — mais toujours vrais.
Sa devise : « Écouter avant d’écrire. Et toujours relire à voix haute. »
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