Historique
La chicorée a été découverte accidentellement en 1830 par un jardinier belge, Jan Lammers, qui faisait des expériences avec les racines de la chicorée commune. Il fit pousser les racines dans une cave sombre et, à sa grande surprise, les racines se transformèrent en feuilles blanches et tendres que nous connaissons aujourd’hui sous le nom de chicorée. Cette méthode s’est avérée idéale pour cultiver la chicorée en hiver, lorsque les autres légumes étaient difficiles à trouver. Au fil des ans, la chicorée est devenue un légume important dans la cuisine belge. La salade de chicorée est un plat belge typique, souvent accompagné d’autres ingrédients locaux tels que des noix, des pommes ou du fromage. Le goût frais et légèrement amer de la chicorée constitue un excellent contraste avec les éléments plus sucrés de la salade, et elle est souvent proposée comme entrée fraîche ou comme plat d’accompagnement d’un repas.
Ingrédients :
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3-4 souches de chicorée
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1 pomme (par exemple une pomme acide comme la Granny Smith)
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50 g de noix (facultatif)
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1 cuillère à soupe d’huile d’olive
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1 cuillère à soupe de vinaigre de vin blanc
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1 cuillère à café de moutarde (facultatif)
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Sel et poivre à volonté
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Un peu de sucre (facultatif)
Préparation :
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Préparez les chicorées : Enlevez les feuilles extérieures de la chicorée et coupez la partie inférieure dure. Coupez la chicorée en fines lamelles.
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Coupez la pomme en tranches : Coupez la pomme en fines tranches ou en cubes. Vous pouvez éplucher la pomme si vous le souhaitez, mais ce n’est pas nécessaire. Arrosez la pomme d’un peu de jus de citron pour éviter qu’elle ne brunisse.
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Préparez la vinaigrette : Dans un bol, mélangez l’huile d’olive, le vinaigre de vin blanc, la moutarde, le sel, le poivre et éventuellement un peu de sucre pour obtenir une vinaigrette.
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Mélangez la salade : Mélangez les tranches de chicorée et de pomme dans un bol. Ajoutez la vinaigrette et mélangez bien.
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Terminez : Hachez grossièrement les noix (si vous en utilisez) et parsemez-les sur la salade.

Claire Delmarche est née à Jette, a grandi à Forest et vit aujourd’hui à Saint-Josse.
Bruxelles, elle la traverse en tram, en vélo ou à pied, carnet en main et casque sur les oreilles. Formée à l’IHECS, passée par quelques rédactions « où on met plus de temps à remplir un tableau Excel qu’à écrire un article », elle a vite compris qu’elle serait plus libre en dehors des circuits classiques.
Claire aime les histoires à hauteur d’humain. Celles qu’on ne voit pas dans les grands JT. Elle écrit sur la vie des quartiers, les luttes sociales, les brasseries de quartier qui ferment, les collectifs citoyens qui s’organisent, les contradictions bruxelloises qu’on adore détester.
Bilingue (et brusseleir par adoption), elle jongle entre les langues comme entre les tramways de la STIB. Elle refuse la neutralité molle et préfère le regard juste, nuancé, sincère, même s’il dérange.
Membre fondatrice de informations.brussels, elle y signe des papiers bruts, tendres ou caustiques — mais toujours vrais.
Sa devise : « Écouter avant d’écrire. Et toujours relire à voix haute. »
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